Magasiner de la lingerie est un
véritable calvaire pour moi. Je ne suis jamais assez ceci, je suis toujours
beaucoup trop cela… C’est un peu à reculons que je suis entrée dans la boutique
où la musique forte me perçait les tympans. En tentant de repérer quelques
modèles à essayer, mes yeux ont été déroutés par une flamboyante rouquine.
Jambes interminables et hanches
voluptueuses, elle s’occupait des autres clients. Un petit frisson me traversa
l’échine, mais je suis restée imperturbable. En continuant ma recherche, je ne
pouvais m’empêcher de la regarder encore et encore. Ses mouvements fluides, son
port altier… Oh! Contact visuel.
J’ai appris à mes dépens qu’il
est difficile de garder la tête froide quand des yeux verts et brillants
regardent directement en nous. J’avais chaud et je priais pour qu’elle se
détourne, mais non. Elle me fixait tout en avançant vers moi. Elle roulait des
hanches et sa danse m’était destinée.
Sa main se serra fermement autour
de mon bras et elle me poussa vers les cabines d’essayage. J’étais abasourdie,
mais jamais autant que lorsqu’elle me dit qu’elle avait le modèle parfait pour
moi en démonstration et que je ne pouvais refuser de l’accompagner… Rêveuse, je
respirais son parfum citronné, les yeux à demi clos quand elle prit une fois de
plus les devants en m’entraînant derrière le rideau.
Le lourd tissu noir se referma
derrière nous et la lumière crue des néons me fit plisser des yeux. Elle me
pria de m’asseoir, avant de poser ses mains sur mes genoux, avançant sa bouche
à mon oreille. "Regarde bien", furent ses
mots…
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Elle détacha la légère robe qui
était nouée à son cou, drapant soudainement ses pieds de l’étoffe bleutée. Elle portait un
corset noir, lacé dans le dos, cueillant ses seins comme des fruits mûrs. Sa
taille mise en valeur fit dérouter ma vue vers la culotte de soie, dont je n’ai
remarqué que la finesse.
J’étais sa proie.
Elle se jeta sur moi, prenant ma
bouche en otage. Ses lèvres douces étaient avides, son corps entier me
désirait. Son souffle résonnait dans mes oreilles, faisant battre mon cœur
jusqu’à mes pieds. J’étais prise d’un appétit qui ne m’avait jamais habité. Je
l’ai poussé contre le mur en lui ordonnant de ne pas bouger. Je me suis enivrée
du parfum de sa peau, dans le creux de son cou. Il faisait chaud dans la cabine
et le goût du sel sur le bout de ma langue était agréable. Ma salive laissait
une toute petite trace humide aux endroits où j’avais pu la goûter. Je posai
mon nez sur sa poitrine, au creux de ses seins divins encore prisonniers. Des
baisers du bout des lèvres accompagnèrent mes mains qui détachaient chacun des
crochets de son corset, avec ses plaintes impatientes en fond sonore, aussi
douces qu’une caresse.
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Enfin, je pus me sustenter. Ils étaient bouillants, mais frissonnaient sous mes doigts. Plein, mais léger et pointant vers le ciel. Quelle exquise sensation ce fût de pouvoir mordiller ses mamelons, de malaxer sa peau jusqu’à en laisser la trace de mes ongles. Elle ne gémissait pas assez à mon goût, donc j’ai pris les moyens de mes ambitions. Mes doigts ont dessiné le pourtour de ses hanches, sont descendus jusqu’à ses genoux pour remonter entre ses cuisses. Cette étoffe, bien qu’infime, était de trop. J’y posai ma bouche, humant son sexe. Là, par-dessus le tissu, je la fis languir. Quelques coups de nez sur le mont de Vénus, un souffle dirigé sur ses grandes lèvres, un effleurement cruel d’un clitoris bien plus qu’excité et ma belle rousse n’en put guère plus.
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Elle me força à m’agenouiller, mettant sa jambe gauche sur mon épaule et me présentant sa magnifique chatte au travers de la soie devenue humide. Un cerne mouillé fleurant le sexe animal me fit saliver. Du bout des doigts, vraiment lentement, j’ai fait glisser le peu de tissu qui était de trop par terre. Une fine ligne de duvet montrait le chemin vers son antre. Sa peau laiteuse reçut mon attention en frémissant. La cabine recouverte de miroirs était parfaite pour le voyeurisme qui nous habitait toutes les deux.
- "Allez. Regarde ce que je vais te faire"...
De la main gauche, j’écartai ses
grandes lèvres tandis que mon majeur droit joua avec l’entrée de sa brèche
reluisante. Centimètre par centimètre, lentement, je m’étais donné la mission
de la faire hurler d’impatience. Je pus voir que j’atteignais mon but quand
elle s’agita sous mes doigts, se mordant la lèvre, voulant se pénétrer de ma
main entière. J’étais recouverte de son jus, une petite goutte se rendant
jusqu’à mon poignet. Ma rouquine me fixa alors que je mimais de sortir ma
langue, me dirigeant vers elle… Elle espérait, elle suppliait… Mais non. Je
léchai la goutte de miel, savourant son goût.
Je n’aurais pu lui faire pire
affront. Elle replia sa jambe plus fortement autour de mon cou, me faisant
glisser sur les fesses. Comme une Amazone, elle était magnifique, mais
dangereuse. Son bras poussa ma tête jusqu’au sol, pour que je sois obligée de
m’allonger. J’étais couchée dans une cabine d’essayage, et je savais maintenant
que tous pouvaient voir, car le rideau ne touchait pas au plancher.
Paralysée par l’excitation, je ne
fis rien, sauf ouvrir les lèvres quand je la vis se glisser au-dessus de moi et
s’accroupir sur mon visage. Je cherchais mon souffle, mais être ainsi dominée
était trop intense pour que je m’en soucie.
Ma sublime déesse se caressait
sur mon visage, se guidant d’un mouvement de hanches gracieux. Mes lèvres
étaient devenues l’objet de sa jouissance et je pouvais respirer son plaisir.
Ma langue traçait des serpentins contre sa vulve, j’aspirais son nectar tout en
lui écartant les fesses pour y passer mon index. Elle se releva quelque peu pour
je puisse glisser ma langue à l’orée de son vagin. Tel un dard, je m’enfonçais
en elle, savourant chaque seconde. Encore, encore!!
Ma main inoccupée se saisit alors
de ma poitrine, agrippant un mamelon excité et dur ayant besoin d’attention.
Les pincements faisaient contraste avec la douceur de mes vas-et-vients.
J’avais envie de jouir moi aussi. Mes doigts sont alors allés rejoindre mon
propre sexe au bord de l’agonie. Mon clitoris avait doublé de volume et je
voulais tant que l’on me lèche, que l’on me savoure. C’est comme si elle
m’avait entendu, car la rouquine s’est relevée tout doucement, me privant
momentanément de ce repas divin, pour s’agenouiller en glissant mon corps entre
ses longues jambes fuselées.
En relevant la tête quelque peu,
j’aperçus la plus belle vision : Ses seins bougeant au rythme languissant
de ses hanches qui cherchaient la meilleure position. Elle m’écarta les cuisses
encore plus, se cambrant pour me redonner sa chatte qui n’en avait pas eu
assez. Puis, elle me coupa le souffle.
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Elle introduisit 3 doigts en moi,
repliant l’index pour aller stimuler mon poing G, tout en fusionnant sa bouche
avec mes grandes lèvres et ce petit trésor sensoriel. Comment allais-je pouvoir
tenir encore, la faire jouir alors que je perdais moi-même la carte? Mes
cuisses tremblaient, mon ventre se tendait de plus en plus et je râlais sans
prendre la peine de me retenir. Sa langue dansait su ma peau, ses dents
agaçaient, torturait et se jouaient de moi. Elle ne cessait de me pénétrer,
plus loin, toujours en tournant le doigt qu’elle ne manquait pas de lécher
entre ses visites. En rouvrant les yeux un instant, j’ai vu des pieds immobiles
devant la cabine et cela a provoqué en moi bien plus que je ne le croyais.
J’ai alors mordillé sa peau,
claqué sa fesse et inséré mes doigts à mon tour dans sa chatte. Je couvris son
clito de salive, faisant tournoyer ma langue de plus en plus vite. J’aspirais
sa chair, couvrait du plat de la langue toute sa rose. C’était un combat de la
plus salope. Qui allait jouir en premier?
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J’ai obtenu la réponse quelques
secondes plus tard lorsqu’elle se tortilla, criant qu’elle ne pouvait se
retenir. Ma sensuelle rousse trembla, et je vis son vagin se contracter autour
de mes doigts. Elle expulsa un liquide chaud qui se répandit dans ma bouche,
sur ma main et ma poitrine. Je n’avais encore jamais fait jouir une femme de
cette façon et à mon tour, je me laissai aller. Les vagues de plaisir ne
pouvaient plus être contrôlées et je me perdis dans un cri sans fin.
-
Pour ça, je t’offre ce que tu veux, dit-elle. Promets-moi
de revenir, mon appétit est féroce…