dimanche 3 avril 2011

M'envoyer en l'air

Embarquement à 6 h 15. Le soleil est à peine levé et je me dis que ce sera une journée moche au boulot. J’ai beau être hôtesse de l’air, ce n’est pas tous les jours que j’apprécie mon métier. J’avais ces réflexions tout en enfilant mon uniforme, prenant bien soin de fixer mes bas au porte-jarretelle noir sous ma jupe trop stricte.

Comme un automate, je me suis rendue à l’aéroport, j’ai montré ma carte, passé la douane et je suis montée dans l’appareil qui allait faire un aller-retour Montréal-Paris. Habituellement, nous sommes quatre hôtesses, mais ce matin-là, l’avion n’était pas du tout rempli. À peine quelques gros riches dans la section affaires, mais sans plus. Nous n’allions être que deux pour toute la durée du vol. C’est alors que je l’ai vue.


Brunette exotique au visage rond, des yeux noirs directement sortis de l’enfer et des fesses rebondies comme je n’en avais jamais touché. J’ai eu du mal à avaler ma salive lorsqu’elle m’a saluée, distante, pour se rendre au fond de l’appareil.

J’étais sous le choc. Il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti d’excitation pour une fille. J’en étais chamboulée, mais le feu qui s’était éveillé au bas de mon ventre me disait qu’il était grand temps que je me régale à nouveau d’une peau tendre à souhait. Comment allais-je faire pour me faire remarquer?

Pendant que je réfléchissais, je n’avais pas vu que la brunette s’était rapprochée, travaillant sur les repas à servir durant le vol. Oh! Oui! Son cul était bombé, mettant sa taille en valeur. Ses seins étaient menus, légèrement pointus et ça me donnait envie de les prendre à pleines mains.

- Quoi? Qu’est-ce que tu dis?
- Heuu.. As-tu besoin d’un coup de main?
- Ne fais pas l’innocente, tu matais mon cul, je t’ai vu!

J’étais si mal à l’aise que j’ai choisi d’aller avertir les passagers du décollage imminent. Lorsque l’avion fut dans les airs, j’avais commencé à reprendre possession de mes moyens, mais j’avais toujours autant envie d’elle. J’étais face au comptoir et je remplissais des verres quand une main s’est glissée sur mes fesses, se glissant presque entre elles. Surprise, mais terriblement allumée, je me suis retournée pour me plonger dans son regard intense.

- Qu’est-ce que tu croyais? Je ne fais pas que mater moi, je passe à l’action!

Prenant appui sur la surface de travail, elle empoigna mon chignon, faisant lâcher l’attache et laissant tomber sur mes épaules une cascade de cheveux châtains. Son genou était bloqué entre mes jambes, ce qui fait que je ne pouvais pas bouger. Passant sa main dans ma nuque, elle fit frotter ses longs ongles vernis sur ma peau pâle, qui se marqua aussitôt. Elle plaqua sa bouche sur la mienne, forçant sa langue à travers mes lèvres. Je me suis abandonnée à elle, je n’avais pas envie de me retenir.




Elle avait beau avoir l’air doux, elle avait la poigne solide et je n’étais qu’un chiffon sur mes talons hauts. Pendant qu’elle continuait de m’embrasser, elle défaisait lentement chaque bouton du chemisier de l’uniforme que je portais, dévoilant peu à peu mon soutien-gorge pigeonnant. Ses doigts se sont permis de glisser entre la dentelle et ma peau, provoquant un frisson divin. Je me sentais pointer dès qu’elle me touchait, réactive et explosive. Soudain, sa main s’est écartée de ma poitrine pour aller prendre un glaçon dans un des verres.

Délicatement, du bout des doigts, elle a soulevé celui-ci pour venir l’appliquer sur mon téton déjà rougi. Ouf! C’était froid et la chaleur de ma peau faisait fondre la pauvre glace à la vitesse grand v. Je sentais l’eau couler jusqu’à mon nombril, mais je n’espérais pas qu’elle allait aspirer la coulée humide directement sur mon ventre, me faisant basculer contre le comptoir.

-Hmmm, tu m’allumes tellement..
- La ferme, sinon j’arrête tout!

Et j’obéissais, hypnotisée par ses caresses. Elle ne me laissait pas la toucher et j’en brûlais d’envie. Elle fit glisser les attaches de ma jupe, qui se mit à descendre sur mes jambes, dévoilant mes bas de soie encore bien fixés. Lentement, elle a détaché le porte-jarretelle, puis a approché sa bouche de mon mont de Vénus. À travers le tissu, je pouvais sentir son haleine chaude et tout mon corps s’excitait à la pensée qu’elle m’en donne plus.

- Mets ton pied dans le l’évier!

Sans rechigner, j’ai soulevé ma jambe, la posant contre le métal. Avec la paume de sa main, elle passa tout le long de mon sexe, éveillant encore plus le feu qui me consumait. Elle fit passer la cordelette sur son index, tirant un petit peu, juste pour que je ressente un léger pincement, puis elle relâcha la tension, tout en faisant remonter son doigt vers le haut de ma chatte. Elle a mouillé son doigt à même mes lèvres, pour me faire goûter la saveur de mon jus, pour ensuite s’appliquer à un divin jeu de caresses. De haut en bas, traçant délicatement le contour de mes grandes lèvres ouvertes et gonflées, ruisselantes et affamées, elle marquait son territoire de chasse. J’étais sa proie. Elle enfonça un doigt, puis deux, d’un geste courbé, me faisant ressentir chaque soubresaut de mon corps. Son visage frôlait le mien, nos souffles n’étaient plus qu’un et quand elle décida de passer sa langue de mon épaule jusqu’à mon nombril, je ne pus m’empêcher de soupirer d’énervement. Je bouillais d’impatience. Je voulais qu’elle me donne ce dont j’avais envie, enfin!

Et là, comme si j’avais attendu ce moment depuis une éternité, j’ai cru perdre connaissance quand elle embrassa ma fente, pour ensuite faire tournoyer sa langue autour de mon clito innervé et ardent. Mes soupirs se sont transformés en gémissements haletants, car elle me dardait, me suçotait et me prenait en bouche en continuant toujours de me pénétrer de ses doigts. M’empêchant de m’extasier jusqu’au bout, elle arrêta sa délicieuse escapade linguale pour fouiller dans son sac à main.

Elle y avait caché non pas un, mais deux godes à billes, d’une taille assez inhabituelle. Elle a dû voir dans mes yeux l’interrogation, car comment avait-elle pu passer les détecteurs avec ces bêtes? Il valait mieux ne pas savoir, après tout…

Sans perdre de temps, elle enfonça en moi le premier jouet, me coupant le souffle. Un va-et-vient musclé s’en est suivi, me permettant de savourer la pénétration lente et profonde. J’étais si ouverte, offerte et mouillée que le plastique en était luisant. Heureusement que j’étais assise, car mes jambes ne m’auraient plus supportée. Je croyais être au bout de mes surprises quand soudain, j’ai senti qu’elle me prenait aussi par derrière. L’autre gode venait de s’insérer en moi et la douleur était vive. Il faut dire qu’elle n’avait pas la main tendre. Tout en continuant de me faire une pénétration double, elle s’amusait à titiller mon clito du bout de sa langue, transformant peu à peu les pincements en petites vagues de plaisir.

Et là, comme si j’avais enfin baissé ma garde, je me suis abandonnée. Un feu me brûlait l’intérieur des cuisses. J’avais chaud, je ne voulais pas que les passagers m’entendent, mais comment faire alors que j’étais prise, pénétrée et remplie? Je me suis crispée, retroussant ma seconde jambe sur le comptoir.



Ma dominatrice avait synchronisé son rythme et je sentais les vibrateurs entrer en moi en même temps. J’ai regardé sa bouche pulpeuse, une seule seconde, puis j’ai joui. J’ai joui comme jamais auparavant. Mes doigts se sont agrippés aux portes des armoires derrière moi, mes cuisses étaient prises avec des crispations que je ne pouvais contrôler et… J’ai éjaculé.

Jamais je n’avais vécu ça et j’ai eu du mal à réaliser que cet orgasme venait de projeter au visage de ma démone une giclée translucide et chaude. Elle stoppa net, me fixant du regard. Elle passa sa langue sur ses lèvres, goûtant à mon jus. Elle se releva, sans rien dire.

- Rhabille-toi. On a des gens à servir.

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