dimanche 25 septembre 2011

Émeraude

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lundi 5 septembre 2011

Peut contenir des noix


J’étais nu sur son lit de puis 5 minutes déjà. Le temps me semblait long, car elle m’avait dit de ne pas bouger. Ne surtout pas bouger, sinon elle devrait m’attacher. J’ai secoué mes orteils et je m’étais retrouvé avec les poignets noués par la cravate que je portais avant qu’elle ne me kidnappe.

Ça tombait plutôt bien, il faut dire, car j’avais pensé à elle toute la journée. Les heures passaient et j’avais juste hâte de rentrer à la maison pour l’appeler, mais ça, c’était avant que je l’aperçoive dans le corridor, se dirigeant vers moi dans sa robe d’été au tissu léger, perchée sur des talons vertigineux.

J’aimais la regarder marcher sur le ciment, se dandinant pour le plaisir des passants. Ses jolies fesses rebondies me donnaient envie de les croquer, mais elle semblait s’éloigner en martelant le sol. J’aurais pu jurer que dans le soleil de 16 h, on voyait la démarcation de sa culotte.

Tout en la contemplant, je me faisais des idées sur la raison de sa présence, me demandant bien ce qu’elle pouvait vouloir. Nous devions nous voir plus tard, mais j’étais loin de m’imaginer que j’allais en avoir pour mon argent…Et mon appétit.

Elle m’a ouvert la porte de son appartement, me poussant avec empressement vers sa chambre. Rien d’inhabituel jusque-là, me direz-vous. Rien, sauf la toile en plastique transparent qui recouvrait le lit. Interloqué, je n’ai pas eu le temps de lui poser la question qu’elle se pendait à mon cou, me mordant à pleines dents. Me libérant de son emprise, elle prit ma chemise de chaque côté du col, tirant du plus fort qu’elle le pouvait pour faire sauter la boutonnière.

Il ne restait plus que mon pantalon et me ceinture. Je ne sais pas pour vous, mais moi, une fille qui se pourlèche en m’ordonnant de tout enlever, ça me donne vraiment envie de l’écouter. Mes jambes tremblaient d’impatience pendant que je m’exécutais. Maintenant à mes pieds, mes vêtements ne me servaient plus à rien.

- Va te coucher sur le lit et ne bouge pas, je reviens.

Vous connaissez la suite. J’ai voulu voir ses limites et je me suis retrouvé nu comme un ver, attaché sur un lit.

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Le temps semblait long et elle pu voir mon impatience dès son retour dans la chambre. Elle tenait un pot de beurre d’amandes. La déposant sur le lit, elle se posta face à moi, silencieuse. Son regard de braise en disait long sur ses intentions.

D’abord, ma douce défit le chignon trop sage qui retenait sa chevelure de feu. Les vagues qui déferlaient sur ses épaules couleur crème lui donnaient l’air d’une tigresse. D’un léger mouvement, elle a ensuite fait tomber la bretelle de sa robe, découvrant un soutien-gorge pourpre en satin. Un déhanchement fit glisser le peu de tissus restant jusqu’à ses pieds, l’envoyant valser à l’autre coin de la pièce. La minuscule culotte qui accompagnait sa lingerie me donnait envie de la caresser, mais la sensation de mes poignets emprisonnés me laissait comprendre que je n’allais pas mener le bal.

Elle dansait dans la lumière, presque nue et je ne pouvais l’atteindre d’aucune façon. Ses doigts agiles vinrent détacher l’étoffe qui recouvrait ses seins, me laissant admirer ses mamelons pour lesquels j’aurais dédié ma langue. J’avais tant envie d’elle, de sa peau au parfum envoutant! Mon érection m’était douloureuse tellement je ne me possédais plus. Il m’aurait fallu si peu pour la toucher, la lécher.

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Elle s’approcha de moi, à quelques centimètres de mes lèvres. Je bouillais, je brûlais de l’intérieur. J’aurais arraché sa petite culotte avec mes dents si seulement j’avais pu m’approcher suffisamment. Croisant mon regard, elle recula d’un pas. Tout doucement, elle fit descendre sur son corps ce vêtement inutile.

Divine! Elle était divine, si près de moi et pourtant inaccessible. Entre ses cuisses se cachait ce que j’aimais le plus : un fruit juteux et au goût exquis, qui fondait sur ma langue comme glace au soleil. J’aurais pu tuer à ce moment pour avoir le droit de la prendre contre moi. Tigresse s’assit au pied du lit en prenant le pot de beurre tout contre elle. Ouvrant délicatement le couvercle, elle y trempa un doigt pour le porter à sa bouche. Elle ne me quitta pas des yeux lorsque le beurre d’amandes coula le long de son cou, fondant lentement, poursuivant sa course le long de ses seins, puis vers son nombril et enfin, vers ce sexe si appétissant. Du bout des doigts, elle caressa sa chatte désormais sucrée.

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À genoux, collante et sucrée, elle vint me retrouver. Encore attaché, je ne pouvais la toucher, mais elle avait d’autres plans pour moi. Remontant son corps contre le mien, j’ai pu ressentir toute la moiteur de son sexe sur ma peau. Encore quelques centimètres et je pourrais enfin la goûter. Mon excitation était à son comble quand grâce au ciel, elle fut assez près pour que je puisse poser ma bouche sur sa poitrine, mordillant ce mamelon au goût d’amandes. Elle frissonnait, ma caresse lui faisant plaisir. Ma langue a suivi le chemin tracé par le sucre et s’arrêta sur son bas ventre, faisant languir à son tour ma tendre rouquine. De légers baisers pour l’agacer, de petits coups de langue pour l’allumer. Je prenais ma revanche.

Par surprise, je pris son entre cuisses pour cible. Tendrement, j’ai dessiné les courbes de ses grandes lèvres, resserrant mon intérêt vers la source de son nectar. Son habituel parfum se mélangeait au beurre sucré, me rendant complètement fou de désir. Je pointais ma langue en elle, profitant de chaque sensation. Son clitoris semblait me supplier pour avoir sa part de tendresse. Sous ma langue, il semblait prêt à exploser, tandis que je le savourais à grandes lampées. Je regrettais de ne pouvoir la caresser de mes doigts, mais cela me faisait redoubler d’ardeur pour qu’elle continue de gémir dans mes oreilles. Elle se balançait sur mon visage alors que j’aspirais ce petit bouton d’une incroyable douceur.

Semblant en vouloir plus, elle a choisi de quitter la chaleur de ma langue pour redescendre le long de mon torse et de mes cuisses. Mon érection était toujours aussi présente et j’espérais qu’enfin, elle me laisse la prendre. C’est avec un bonheur non dissimulé que j’ai échappé un « ouiii! » lorsqu’elle s’est placée au dessus de moi, pour ensuite se glisser sur ma queue. Le toucher semblait être mon sens le plus à l’affût malgré le fait que je ne puisse rien faire sans son aide. Elle était chaude sur mon sexe, serrée au point où je ne pensais pouvoir continuer bien longtemps à la pénétrer, la marteler. Ma diablesse n’en faisait qu’à sa tête, soulevant ses hanches à un rythme effréné, rendant mon souffle de plus en plus court.

Je n’en pouvais plus, elle me rendait fou. De voir ses seins se balancer en même temps que nos deux corps ne faisant qu’un étaient insupportables. La vague puissante qui me déchira l’échine m’arracha un cri de plaisir brut et intense. Je tremblais, toujours attaché. En ouvrant les yeux, je pus la voir jouir à son tour, magnifique et vulnérable. Le sourire de satisfaction sur son visage la rendait encore plus belle. Lorsqu’elle se releva, j’ai pensé qu’elle allait me détacher, mais je n’ai même pas pu placer un mot lorsqu’elle me dit « Ne bouge pas. J’ai une envie de chocolat… »

http://discoveredartists.posterous.com/new-fine-art-photography-just-listed-pas-nu-5