lundi 7 mars 2011

Station de la Concorde

Assis dans le métro, nous n'échangions même pas un regard. Une certaine pudeur semblait s'en prendre à nous. Mon corps était figé, mais ma tête bouillonnait d'idées insolites et salaces qu'il me fallait essayer.

Pendant que tu regardais les stations défiler, je me suis rapprochée de toi sur notre banc, pour que nos cuisses se collent et que je puisse t'embrasser le lobe de l'oreille. Un baiser chaste, mais qui t'a fait sursauter. Ton regard interrogateur m'a amusée et je pense que c'est ce qui m'a permis de me laisser aller.

Du bout des lèvres, j'ai caressé ton cou, partant de l'oreille jusqu'à l'os, te faisant tressaillir de plaisir, car les frissons que cela te procurait ne m'étaient pas inconnus. J'en ai profité pour promener ma main sur ta cuisse, en appuyant mes ongles sur ta chair. Tu n'osais plus me regarder.

Je portais un petit haut très décolleté et j'avais envie de me faire caresser les seins, alors j'ai commencé à le faire, me foutant des regards interrogateurs, excités ou choqués. Étirant le tissu, je t'ai fait entrevoir ce soutien-gorge bleu électrique qui, tu ne le savais pas encore, était assorti à un string de la même couleur. La main prise entres mes seins, je m'amusais à les sous peser, les titiller, faisant ainsi poindre un mamelon qui avait envie de ta bouche.

-" Allez, ne sois pas gêné, on s'en fiche, on ne connait personne!" Il a fallu que j'insiste en te regardant dans les yeux, en me mordillant la lèvre inférieure, signe de l'ébullition qui grouillait en moi. Enfin, tu t'es décidé et tu as plongé la tête sur ma poitrine, l'entourant de tes grandes mains, puis en prenant le mamelon découvert entre tes doigts pour le chatouiller. Une grand-mère outrée a choisi de sortir à la station, tandis que l'adolescent qui venait d'entrer n'en croyait pas ses yeux.

Oubliant à nouveau le monde qui nous entourait, je me suis assise à califourchon sur toi, poussant mon bas-ventre contre le tiens, pour que tu me sentes bien. J'ai alors remarqué ton érection, qui me donnait chaud dans tout le corps. Qu'allais-je pouvoir faire pour en profiter avant notre arrêt?

Soudain, j'ai eu une idée. Me faufilant dans l'espace qui se trouvait entre tes pieds et le banc de côté, j'ai placé mon manteau sur ma tête et sur tes genoux pour enfin te donner toute l'attention dont tu avais besoin. Profitant du fait que nous étions un peu cachés, j'ai descendu la fermeture éclair de ton pantalon, puis j'y ai plongé la main pour en ressortir ton sexe magnifiquement dressé.

Je ne me suis pas fait prier pour glisser ma langue de la base jusqu'au haut de ta verge, tout en caressant du plat de la main tes testicules encore pris dans ton caleçon. Tu étais assailli de soubresauts, mais cela n'allait pas m'empêcher de continuer. En bonne agace que je suis, je me suis amusée à embrasser ton gland du bout des lèvres, en sachant très bien que tu me maudissais silencieusement. Il te fallait être patient mon amour..

Enfin, au lieu des baisers sur ta zone sensible, je me suis attardée à la serrer entre mes lèvres, pour que la pression monte encore et encore. Ma langue s'amusait à dessiner le chemin du frein jusqu'au dessus du gland, te laissant incapable d'autre chose que de marmonner. Tu savais ce que j'allais faire, n'est-ce pas? Sans avertissement, j'ai pris ta verge au complet dans ma bouche, jusqu'au fond de la gorge, en aspirant, tournant et suçotant. Hmmm! Comme j'aimais te sentir ainsi, à la frontière du supportable. Malheureusement, je n'ai pas eu le plaisir de recevoir ta douce liqueur, car il fallait bientôt que nous quittions le wagon.

De retour sur mes jambes, tu as pris à peine le temps de remettre ton pantalon comme il se devait avant de te lever à ton tour et de me pousser contre la porte, appuyant ton sexe contre mes fesses, pliant les genoux pour monter et descendre, mimant le va-et-vient auquel j'aurais droit plus tard. Ta bouche se posa dans mon cou, m'embrassant et me mordillant férocement, alors que ta main se promenait sur mes hanches. Tu m'as alors chuchoté que tu n'en pouvais plus d'attendre de déguster ma chatte juteuse et chaude. Et moi donc!!


Notre arrêt était le prochain. Lorsque les portes s'ouvrirent, nous nous sommes mis à courir, ne voulant pas que personne ne nous suive, à la recherche du prochain petit coin tranquille pour nous exciter.

Avez-vous vu une fille portant un long manteau rouge?



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