vendredi 4 février 2011

Dentelle Mauve

J’attendais ce party avec impatience. Je savais que tu allais y être. Je savais aussi que je me devais de rester calme, de garder le contrôle de la situation, parce que je ne savais pas comment tu allais me percevoir.

Enfin, l’heure est arrivée. Ça fait longtemps que je suis devant le miroir, à me faire belle, dans l’espoir de te plaire. J’ai même acheté des dessous neufs, peut-être les verras-tu?

Le cœur battant, je cogne. Mon esprit va à 100 à l’heure. La porte s’entrouvre et le temps s’arrête. Nos yeux se croisent et plus rien ne subsiste. Que toi et moi, dans l’air froid. Tu m’invites à entrer. Je sens dans ta voix que tu es nerveux. Ça me plaît!

Je salue les invités, je papillonne d’un groupe à un autre, mais mon regard finit toujours par se mêler au tien. C’est inévitable. On sent la tension sexuelle entre nous, le courant passe. Je t’évite, je me sauve. Mais je reviens toujours plus près de toi.

La soirée est bien avancée. Les gens dansent, ils ne font plus attention. Je te vois, tu es de dos et tu regardes par la fenêtre. Je m’approche sans faire de bruit, mais le reflet dans la vitre me trahit. Tu te retournes et tu me souris. Une décharge électrique me traverse le corps. C’est décidé, je fonce!

Je te fais signe de me suivre. Je trouve une pièce calme, la salle de bain du deuxième étage. J’entre, puis tu arrives tout de suite après. Je verrouille la porte et je vois que tu te poses des questions. Je me place face à toi et j’envoie mes mains dans ton dos, sur lequel je dessine des arabesques avec mes ongles. Je te sens te redresser. Le chemin suivi par mes ongles se change en caresse sur tes fesses, que je prends à pleines mains. J’en profite pour te rapproche de moi. Presque rien ne nous sépare. Mes yeux te sondent. Tu ne profites pour me dire que tu n’avais jamais remarqué à quel point ils étaient noirs…

Chuuut… Ne parle plus, je t’en prie. Je monte et descends sur la pointe de mes pieds, ce qui produit un mouvement de hanches contre ton sexe qui commence à durcir. Impressionnée par ta vitesse de réaction, j’en remets. Je pose ma tête dans le creux de ton cou et mes lèvres cherchent à découvrir ta peau. Je glisse des baisers de ton lobe d’oreille jusque sur la ligne de ton menton. Presque aussitôt, tu veux retourner ta tête pour goûter à mes lèvres si douces, mais non mon cœur, ce n’est pas encore le temps.

Ma main revient vers l’avant et elle se glisse de haut en bas sur le renflement de ton pantalon. Je sens bien ton pénis moulé dans ton jeans. Je détache le bouton..Je descends la fermeture éclaire… Mes gémissements te font perdre la tête. Je te sens frissonner de désir. C’est alors que je te murmure à l’oreille « j’ai envie de toi.. Fais-moi l’amour! »

À partir de ce moment, je te laisse le contrôle de tout. Tu ne te fais pas prier et tu me soulèves pour m’asseoir sur le comptoir de la salle de bain. Puisque je porte un léger chemisier décolleté, tu défais les boutons et tu dévoiles mon soutien-gorge. Ton sourire en coin me dit que tu apprécies mes achats. Il est vrai que la dentelle mauve me va plutôt bien. Tes baisers dans mon cou sont divins, mais je perds la tête lorsque tu t’approches de ma poitrine. Tu la tiens à pleine main, tu l’embrasses… Je sens tes mains défaire les agrafes. Tu fais descendre une bretelle, puis l’autre.. Pour découvrir mes seins gorgés de désir pour toi. Les mamelons d’un rose tendre sont durcis par mon excitation. Je ne demande que ta bouche pour les suçoter, ce que tu fais avec délices. Hmmmm… Je penche ma tête vers l’arrière, contre le miroir de la vanité. Ta langue est agile.

Pendant que tu fais pointer mes bouts avec de plus en plus d’insistance, ta main, cette coquine, se faufile sous ma jupe. J’ai pris la peine de porter seulement des bas aux genoux, donc rien n’entrave ta montée. Un frisson parcourt mon échine lorsque je sens ton doigt se promener sur mon string, lui aussi en dentelle. Je ferme les yeux, expire et il me semble alors que le temps s’arrête une fois de plus. Ta bouche quitte ma poitrine et tes mains remontent le tissu jusque sur mes hanches. Du bout des doigts, tu caresses ma chatte qui est humide comme jamais. J’écarte les cuisses, en prenant appui sur le comptoir. Je suis en équilibre, j’en veux encore.

Tu te penches entre mes jambes et tu viens poser un baiser chaud et doux sur la dentelle qui recouvre encore mon sexe. Quelle agace tu fais!


Je veux t’embrasser… Donne-moi ta bouche! Pendant que nos langues s’entremêlent, je glisse ma main dans ton pantalon, car je veux découvrir ton sexe depuis si longtemps enfermé. Je ne peux m’empêcher de soupirer de plaisir en voyant ta verge rougie par l’envie. Elle est belle à regarder. Je ne peux pas résister. Il faut que je la goûte. Je descends de mon comptoir et je me mets à genoux devant toi. Du bout de la langue, je viens appliquer une pression sur toute la longueur de ton sexe, puis je remonte en y jumelant des baisers. Tout près de ton gland, je change de tactique. Je prends ta queue dans ma main et je fais un va-et-vient lent et très doux. Ma bouche, quant à elle, se pose sur ton gland et ma langue dessine des cercles en faisant pression sur la zone la plus jouissive. Je t’enfonce plus profondément dans ma bouche. Ma langue tourne autour de ton sexe et je fais une petite pression avec mes dents. Rien de dangereux, mais j’aime jouer avec le feu! Hmmm, j’adore te sentir impuissant comme ça. Je suis si allumée que j’ai peur de ne pouvoir te laisser me pénétrer..

Heureusement, tu as d’autres projets pour moi. Tu te retires de ma bouche et me remonte sur le comptoir, en prenant bien soin d’enlever mon string au passage. Je suis devant toi, juste à la bonne hauteur. Avec ta verge, tu te promènes sur ma chatte.. Je suis si sensible que je ressens chaque passage. Oooh, je t’en prie, tu dois me prendre!!

Mon vœu s’exhausse enfin. Ton gland se fraie un chemin en moi. Je cambre le dos, c’est bon, tu sais. Tu places tes mains autour de moi et tu t’enfonces alors complètement. Mes gémissements se font de plus en plus fort!! Encore, encore! C’est si bon! Tu ne va spas trop vite, si bien que je peux profiter de chaque coup de bassin que tu donnes pour me pénétrer. Alors que je suis tout près de l’orgasme, tu te retires. J’ouvre les yeux, je veux comprendre! Tu me souris et tu me murmures qu’il faut savoir profiter des bonnes choses.

Tu me retournes, posent mes mains sur le comptoir et tu viens te placer contre moi. Tu joues avec ton sexe en faisant pression sur mes fesses, pour finalement revenir te mettre en position pour me prendre en levrette. Tu replonges en moi, mais cette fois-ci, en glissant ta main sur mon clito. Je suis si humide que tes doigts glissent sur ma chair, me faisant gémir de plus en plus fort. Je lève les yeux et mon regard se plonge dans le tien grâce au miroir. Je murmure un « baise moi!! » bien senti, parce que je n’ai plus aucune retenue, parce que je suis ta chose!

Tes coups de bassin se font de plus en plus rapides. Ça fait longtemps que j’ai du mal à me retenir de jouir. Tes caresses se font encore plus expertes et les spasmes s’emparent de nos corps. Je vois des étoiles, j’ai les jambes molles! Tu te retires, puis tu me serres tout contre toi. Je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi intense.

Nous prenons le temps de nous rhabiller, de prendre notre souffle. Nous sortons de la salle de bain ensemble, même si nous y sommes entrés séparément. Les regards des curieux qui ont remarqué notre absence ne se font pas attendre. Je leur décroche mon plus beau sourire!

Je me retourne et te murmure à l’oreille : « tu viens dormir chez moi ce soir? »


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