vendredi 4 février 2011

Fais-moi mal!

J’aime ce jeu auquel nous nous adonnons depuis un petit moment déjà. Tu sais? Celui où je t’assois de force sur cette grande chaise en bois dur et à laquelle je t’attache les poignets avec les menottes de fer, froides et cruelles?

J’aime te voir impuissant, j’aime avoir le contrôle. Oui, tu as compris. J’aime que tu sois soumis à moi, parce que je suis puissante et que tu ne peux rien me refuser. Ça m’allume de te voir pris ainsi.

Je ne porte que mes escarpins noirs, une petite culotte en dentelle, noire elle aussi et le chapeau dont tu m’as fait cadeau. Je m’avance vers toi, sur mes échasses et je me dandine, me tortille pour échauffer l’atmosphère. Tu ne croyais tout de même pas que j’allais tout de suite m’offrir à toi? Si? Comme c’est malheureux.

Je tourne autour de toi, rendant mes pas pesants, soufflant dans ton cou, glissant mes doigts sur tes épaules. Tu ne peux pas me toucher, ni même me regarder, puisque je suis derrière toi. Tu t’impatientes et ça me fait vibrer.

De retour face à toi, mon bel amant, je me positionne à quelques pouces de ton corps pour enlever ma petite culotte. Tu peux presque sentir la douceur de ma peau, presque. Lentement, centimètre par centimètre, le descends le tissu d’une légèreté indécente le long de mes hanches pendant que tu te mordilles la lèvre inférieure, bouillant de ne pouvoir l’arracher avec tes dents.


Sur la table basse, j’ai déposé ma longue plume et je m’en empare. J’aime la promener sur ma peau, car elle éveille mes sens. Dans mon cou, elle provoque de tout petits frissons. Sur ma poitrine, elle provoque mes mamelons en les faisant se dresser en ta direction. Mon ventre attend sa venue avec impatience, car j’y dessine du bout de la plume des arabesques qui se font de plus en plus sensuelles, car elles font parcourir la chair de poule sur toute la surface de mon corps, signe que je suis prête. Oh oui!


Je suis enfin prête à faire glisser ma plume là où tu aimes tant. Mais attends. Oui, attends encore un peu. Laisse-moi d’abord me retourner et la faire glisser le long de ma jambe gauche, de la cheville, en passant par mes mollets bien galbés, pour définir ensuite la courbe de ma fesse rebondie. Miam! On dirait une danse, tu ne trouves pas?

Oh la la, ne sois pas si impatient! Tu trépignes, tu forces sur tes menottes. Quel vilain! Ça te vaudra une punition! Je ne t’oublierai pas, promis! Ma plume toujours à la main, je me penche, ma croupe te faisant face. Les jambes légèrement écartées, je passe la plume dans l’espace ainsi créé, pour qu’elle vienne faire frissonner tout mon sexe. Une fois, puis deux, je ne me lasse pas de la douceur du geste. J’expire un peu plus fort, sentant l’excitation me gagner encore plus.

Comme je me lasse vite de toute chose, sauf de t’avoir à ma merci, j’allume une chandelle et pendant qu’elle fond lentement, je me plante devant toi. Tes yeux brillent dans la lueur dansante, car tu sais ce que je vais faire. Patience…

Je suis de celles qui font durer le plaisir. Longuement. Quand ça devient insoutenable, c’est le moment d’enfin savourer chaque vague. Pas avant. Je jette un regard à la chandelle. Non. Pas encore. J’en profite donc pour te donner encore plus envie de moi, toi qui es assis sans pouvoir me toucher. Toi qui n’as rien du mâle dominant en ce moment. Je me mets à danser au son d’une musique imaginaire, mimant tes caresses impossibles sur ma peau de braise. Mes coups de hanches sont lascifs, alors que je titille mon entrecuisse du bout d’un doigt expert. Dois-je te rappeler que je sais ce que je veux et ce qui me fait bouillir de plaisir? De l’index, j’ouvre le chemin vers l’intimité que tu souhaites si fortement atteindre. Hmm, je suis mouillée, déjà! Tu veux me goûter peut-être? Le doigt luisant de ma liqueur, je le porte à ta bouche et l’avidité avec laquelle tu me lèches me fait comprendre que ton boxer doit cacher une superbe érection.

La chandelle a fondu juste comme il le faut et je suis maintenant prête à te faire subir ta punition mon amour. Toute cette cire fondue serait magnifique sur ta peau. M’avançant vers toi, je prends la peine de t’embrasser dans le cou, sous le lobe d’oreille, car je sais que tu aimes cette caresse. Descendant juste ce qu’il faut, faisant peser mon corps contre le tien, je prends entre mes dents ton mamelon droit et je le mordille, faiblement et plus de plus en plus fort. Tu gémi, à peine un petit rien. Comme ça m’excite! Il manque cependant quelque chose.

Je m’étire pour atteindre la table basse sur laquelle git la plume de tout à l’heure. À ses côtés se trouve bandeau de soie, qui sera parfait pour te faire subir ma torture. À peine ai-je eu le temps de te le poser sur les yeux que tu me supplies de continuer. Pervers! Promis, promis, je te donne ce que tu veux! La chandelle n’attendait que ça, crépitant lentement. Commençant par quelques gouttes, j’ai laissé tomber de la cire sur ton torse. Ça te surprend toujours, mais la douleur t’attire. Tu en veux plus? Je laisse alors couler un long filet de cire fondue sur ton mamelon, m’amusant à souffler dessus pour la faire durcir. Tu sembles balancer entre la douleur et l’extase mon cœur. Aussi bien te faire tomber dans la démesure. Ma joue se pose contre ton sexe emprisonné depuis tout ce temps dans ton boxer serré. Il fallait que je le délivre.

Comme tu ne peux pas te servir de tes mains, il m’a fallu y aller avec la solution de secours. J’ai introduit ma main dans la fente de tissus, pour prendre ton sexe et le sortir de là. En effet, tu es bandé comme si c’était ta dernière chance. Ta belle queue longue et large me faisait de l’œil, mais comme je t’avais fait une promesse, il me fallait la tenir. D’une main, j’ai repris la chandelle, pour cette fois te verser de la cire pas seulement sur le torse, mais aussi sur le pelvis et inévitablement ton pénis. Le cri qui est sorti de ta bouche à ce moment précis m’a fait frémir de la tête aux pieds.


« Tu es vraiment la pire des chiennes!! » que tu me dis! Encore, encore!! Tu continuais de faire balancer la lourde chaise tellement tu étais excité. Pour te donner ce que tu voulais, je ne pouvais pas utiliser davantage de cire, car j’avais peur de te brûler trop lourdement. J’ai donc eu l’idée de faire réchauffer ma bouche en la plaçant au-dessus de la flamme pendant plusieurs secondes.
Tu ne voyais rien, rien du tout et c’est ce qui me plaisait le plus. Posant un genou par terre, puis l’autre, je pu facilement m’approcher sans faire de bruit. Retenant mon souffle, j’ai posé mes lèvres bouillantes sur ta verge et je te jure que je t’ai senti tressaillir sous ma caresse! De ma langue experte, je m’assure de ne laisser aucun centimètre de peau sans frissons. C’est ainsi que je t’ai pris complètement entre mes lèvres, faisant un va-et-vient lent, mais assuré. Ma main s’amusait à te prendre les couilles, car je savais que tu aimais bien.

C’est alors que tu m’as demandé de te détacher, privilège que je t’ai refusé, car mon idée de départ n’avait pas encore été réalisée. Pour te faire oublier ta déception, j’ai repris la fellation de plus belle, mettant du lubrifiant dans mes paumes, pour te faire découvrir la branlette espagnole. Frictionnant ta verge dressée, je te sentais déjà bouillant, mais lorsque je me suis avancée vers toi, entourant ta queue de mes seins doux et fermes, je pensais que tu ne pourrais pas te retenir.

Avec la branlette espagnole, tout est une question de pression. Quelques coups entre une poitrine qui te serre fermement, puis d’autres qui laisse respirer un peu ton sexe. J’ajoute alors la langue sur le gland qui se pointe dans le décolleté formé par ma poitrine bien pressée contre toi. Langue que je faisais fouineuse, pointilleuse sur ta peau rouge, tendue et douce.

Et moi? J’attendais depuis tout ce temps et je n’en pouvais plus. Je voulais être au centre de l’action. J’ai eu pitié de toi, je ne voulais pas que tu manques le spectacle que j’allais t’offrir, alors j’ai détaché ton bandeau, mais tes mains allaient rester derrière ton dos, c’était non négociable! Du haut de mes escarpins, je te regardais, ma langue se promenant sur mes lèvres. J’avais envie de te sentir en moi! J’étais dos à toi, et en écartant mes cuisses, j’ai pu me glisser le long de ta verge. Toute cette attention que je venais de te porter n’avait pas été vaine. Au contraire. J’étais si mouillée que mon miel ruisselait jusque sur mes cuisses. Inutile de dire que je me m’enfonçais sur toi sans aucun effort. Je n’avais qu’à contracter les jambes pour monter et descendre sur le long de ton sexe d’une dureté exceptionnelle. Tu me remplissais, me prenais sans même avoir tout le contrôle de ton corps et ça me rendait folle de désir. Une de mes mains pinçait mes mamelons, juste pour le plaisir de me faire souffrir un peu, alors que l’autre caressait ma chatte avec empressement, pour enfin faire monter le plaisir en moi. Ça n’a pas été long que mon souhait s’est réalisé. Mon souffle était court, mes mouvements plus saccadés. Tu râlais et même sans te voir, j’imagine ton visage crispé et ta bouche entrouverte sous la vague de sensations.

C’est alors que l’orgasme m’a envahie et sur ça, je n’avais aucun contrôle. Il faut dire que j’avais tout fait pour : Moi aussi, j’aime la chaleur de la cire sur un sexe en extase. Brûlante, coulante, comme moi, la symbiose était parfaite. Je tenais à peine sur mes talons, mais il me restait assez de force pour prendre la clé et te détacher…À moins que tu en veuilles encore?


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