J’étais assise au bureau aujourd’hui et je pensais à toi. Je sais que ça peut sembler cliché, mais je t’imaginais, occupée, la tête ailleurs, pendant que je t’observais et ça m’a mis l’eau à bouche. Tes épaules, tes cheveux, tes hanches pleines... Tu es magnifique en toutes occasions.
Je ne peux te cacher que j’étais plutôt d’humeur coquine, puisque lorsque j’ai remarqué qu’il n’y avait personne sur mon étage, je me suis laissée tenter par quelques petites caresses qui allaient me permettre de patienter jusqu’à notre rendez-vous du soir. La jupe de mon ensemble tailleur s’arrêtant au genou, il était facile pour ma main de se glisser sous le tissu pour titiller l’intérieur de mes cuisses, sentant toute la texture de mon string en dentelle.
Les yeux fermés, la tête lourdement posée sur ma chaise, je n’avais qu’à me dire que c’était toi que je sentais, que j’attendais. J’avais peur de me faire surprendre, mais c’est dans ces moments que les choses deviennent encore plus intéressantes. Ma rêverie aurait pu facilement me mener vers l’extase, mais je voulais me garder toute pour toi ma douce, alors j’ai été sage.
Enfin 16 h! J’ai quitté le bureau pour me rendre à la maison, où tu viendrais me rejoindre plus tard. Cependant, tu ne savais pas ce que j’avais en tête pour toi, pour te déguster comme tu le méritais. Inutile de dire que j’étais plus qu’impatiente lorsque je me suis préparée. Je portais une micro robe blanche, avec des bas résilles noir jusqu’au genou, retenu plus haut par de délicates pinces. Juchée sur mes escarpins vernis, j’étais plus que prête lorsque tu as cogné à la porte.
Encore plus belle que sur ta photo d’avatar, tu m’as saluée avec cette lueur plus que coquine dans le regard, signe que je n’allais pas regretter mon invitation. Avec un mouvement de l’index, je t’ai montré le chemin, car je savais que tu n’avais aucunement envie de parler. Pourquoi perdre notre temps?
Dans le salon, j’avais tiré les lourdes tentures et placé une couverture sur le plancher. À côté, j’avais laissé mon coffre de merveilles. Le feu de foyer était la seule lumière de la pièce et la seule source de chaleur. Face à face, un peu intimidées l’une par l’autre, nous nous sommes rapprochées, doucement, encore, jusqu’à ce que l’on puisse sentir le souffle de l’autre. Ma main s’est posée sur ton bras et instantanément, j’ai senti le frisson qui a parcouru ta peau soyeuse. « Embrasse-moi » ont été tes premiers mots. Je ne me suis pas fait prier pour plaquer ma bouche contre tes lèvres pulpeuses, sucrées et avides. Les bouts de nos langues ne faisaient qu’un. Tu me mordillais gentiment la bouche, ce qui n’a fait qu’attiser mon désir de te montrer tout ce que j’avais en réserve pour toi.
Je n’ai pas eu le temps de t’en parler que déjà, tes lèvres avaient laissé les miennes pour aller explorer ailleurs. De doux baisers légers comme la brise se posaient de mon cou jusqu’au bord de ma robe. Délicieusement agace! Ta main parcourait la courbe de mes hanches, une fois, puis deux, et soudainement, mes fesses t’ont fait de l’œil. À pleines mains, tu les as prises pour me rapprocher de toi encore plus. J’aimais la façon dont tu les malaxais, laissant libre cours à ton désir. Seulement, il me fallait reprendre le contrôle si je voulais pouvoir faire tout ce que j’avais prévu.
En te mettant un doigt sur la bouche, signe que tu ne devais aucunement parler, j’ai enlevé ton chandail, en le passant par-dessus tes épaules, en profitant pour en prendre une toute petite croquée en guise d’entrée. Je t’ai regardé défaire le bouton de ton jean, puis descendre la fermeture éclair, impatiente de voir ce que tu cachais là-dessous. Un minuscule string rose comme tes cheveux n’attendait que mes caresses, mais je me suis retenue, car je voulais t’admirer dans la pâle lumière dansante. Lentement, tu te balançais alors que tu faisais sauter les agrafes de ton soutien-gorge assorti à ta petite culotte. Une bretelle glissa sur ton épaule, puis l’autre aussi, dévoilant enfin ta poitrine menue et ferme. Dans la lueur du feu, grâce à la fraîcheur de la pièce, je te voyais déjà pointée sans même avoir eu droit à un coup de langue. Il me fallait remédier à cela, tout de suite!
Je t’ai fait asseoir, puis coucher sur la couverture et je me suis déshabillée pour tes beaux yeux. Ma toute petite robe blanche sans manches disparue rapidement pour s’amonceler à mes pieds. Je ne portais pas de soutien-gorge, te laissant tout de suite admirer mes seins pleins. Je fis glisser un doigt tout le long de la ficelle de mon string, sur mes hanches, pour finalement l’enlever complètement. J’étais donc debout, devant toi, complètement nue et affamée. Oh oui, tu allais être mon dessert.
Je me suis accroupie par-dessus toi pour qu’enfin nous soyons au paroxysme de la proximité, en collant ma peau tout contre la tienne. Mes longs cheveux rouges te caressaient au rythme de mes mouvements. Nos corps semblaient ne faire qu’un tellement je te sentais chaude tout contre moi. Nos poitrines se touchaient, mamelons à mamelons, pointées et ultra sensitive. Mes lèvres n’ont pas pu résister à cet appel, alors j’y ai transposé mes baisers profonds. J’avais envie de te mordre, de te donner la fessée, mais l’appel du coffre se faisait bien plus fort. En reprenant mon souffle, je me suis assise tout près de toi et j’ai ouvert la serrure. Tu étais des plus intriguées, le désir transperçant ton regard.
À l’intérieur se trouvait ma collection de jouets vibrants, avec laquelle j’avais l’intention de te faire jouir toute la nuit. J’y avais aussi laissé une bombe de crème fouettée, du chocolat fondant et… une sucette spéciale. Tes yeux étaient ronds d’étonnement et de plaisir non dissimulé.
Toujours couchée sur le dos, tu devenais ainsi ma toile. Prenant la bouteille de chocolat d’une main, je l’ai levée au-dessus de toi pour en verser sur ton ventre. Il était encore légèrement chaud. Avec mes doigts, je me suis amusée à dessiner sur ta peau, m’attardant sur tes seins, que je me suis empressée de déguster, du bout de la langue pour commencer, puis avec toute la largeur du plat de celle-ci. Divine saveur! Tu commençais à te cambrer, signe que je savais m’y prendre, mais je n’avais encore rien fait de bien méchant…
Sur le chocolat restant, j’ai saupoudré de petits bonbons qui scintillaient dans la lumière. Eux aussi sont passés sous ma langue experte, te faisant frissonner, surtout lorsque j’en vins à m’approcher dangereusement de ton sexe. Il manquait quelque chose à cette saveur chocolatée.
La bombe de crème fouettée me faisait de l’œil. Appuyant dessus pour faire la faire sortir, je l’ai tout de suite dirigée entre tes cuisses, recouvrant ta chatte toute rasée. Le contraste t’a fait sursauter, mais jamais autant que lorsque ma langue s’est posée sur ton clito plein de crème. Je te mangeais avidement, tu goûtais si bon, si sucrée, que j’ai réussi à te nettoyer en l’espace de quelques secondes. Je n’avais pas assez de toi, non pas assez. J’ai donc continué mon manège, promenant ma bouche sur ton sexe mouillé, montant et descendant le long de ta fente ouverte, que tu m’offrais sans aucun tabou. Je retenais tes cuisses qui tressautaient, tout en pointant ma langue à l’entrée de ton vagin, pendant que mon nez continuait de te stimuler le clito. Tu gémissais, tu en redemandais. C’était donc mon signal pour passer à l’étape suivante.
Dans le coffre, j’avais donc caché une sucette. Pas une sucette comme les autres, non. Une longue sucette, torsadée, nervurée et qui allait me servir pour te faire crier encore plus. Tout en continuant de te goûter du bout des lèvres, j’ai inséré le divin bonbon centimètre par centimètre dans ta chatte, te coupant le souffre et décuplant tes supplications. D’un lent mouvement de va-et-vient, je t’emplissais pendant que ma langue tournait autour de ce délicat petit bouton de chair rose. Les bruits de succion m’excitaient, je me sentais aussi mouillée que toi. Comme je ne voulais pas que la sucette fonde complètement, je l’ai retirée pour te goûter de plus belle.
Huuum!!
Tu n’avais pas encore atteint l’orgasme, ce qui était parfait, car je voulais t’en donner encore. Dans ma cachette, j’avais placé un gode à deux bouts, qui allaient nous servir à toutes les deux. Prenant ta main, je t’ai aidée à te redresser, toute chaude de plaisir que tu étais, pour que tu t’assoies face à moi, les jambes bien écartées. J’ai alors inséré un des bouts du gode en toi, admirant le spectacle de ta peau délicate s’ouvrant pour moi. Tes yeux se sont immédiatement fermés, signe que tu aimais ce que je faisais. J’ai donc inséré l’autre bout en moi, première caresse qui me prise par surprise de par sa force.
J’ai bougé mon bassin, t’invitant à prendre le rythme, jusqu’à ce que nous bougions totalement en harmonie. J’en profitais pour continuer de t’embrasser, alors que tes mains soutenaient ma poitrine qui bougeait en tous sens sous la danse de nos corps. Laissant mes seins, tu léchas ton doigt pour me titiller le clito, qui était rouge pompier tellement j’étais excitée. Je sentais que tu savais t’y prendre, certaine que je n’allais pas pouvoir tenir encore longtemps. J’avais chaud et l’extase était tout près. Lorsque tu m’as chuchoté « Vas-y, laisse-toi aller », je n’ai même plus eu envie de me retenir. J’ai jeté un coup d’œil à ton sexe rempli, sublime et l’ultime vague arriva.
Il m’a fallu un moment pour revenir à moi. Tu n’avais pas encore joui, petite coquine. Pourquoi ne pas essayer un petit vibrateur? Je n’ai eu qu’à le placer tout contre toi pour que les secousses te fassent plier les genoux, puis les orteils et finalement t’arracher un cri rempli de délivrance et de plaisir.
Forcément, nous étions toutes collantes, alors je t’ai invité avec moi sous la douche. L’eau chaude avait rempli la pièce de vapeur lorsque nous nous sommes glissées dans la cabine. Sous le jet, j’ai pris une éponge moussante pour délicatement t’enlever toute trace de sucre sur la peau. Lorsque ce fût mon tour de me rincer, tu m’as fait un clin d’œil et tu as pris le pommeau de douche. « Écarte tes cuisses » semblait un ordre, mais je n’ai eu aucune difficulté à le suivre. Tu as dirigé le jet entre mes cuisses, puis tu es remontée sur mon clito encore gonflé de nos ébats. Tout en douceur, tu inclinais l’eau pour qu’elle ne soit pas trop directe, créant un petit bouillonnement très plaisant. Il m’a fallu me retenir contre le mur lorsque ta langue s’est jointe à l’eau, me procurant un autre orgasme.
Nous nous sommes séchées, puis rhabillées, en nous promettant de recommencer. La fatigue l’emporta et cette nuit-là, je me suis endormie en pensant à ton petit look de gamine qui cachait une amante des plus sensuelles.